vendredi 2 mai 2014

La 4e exposition de "A Toute Vapeur 37"

Roland aux casse-croûte!
Vendredi, la pause de midi.
Les 26 et 27 avril, le club propose sa quatrième exposition aux saint-avertinois et aux curieux venus parfois de loin. Après l'installation du vendredi, l'exposition est ouverte le samedi à 10h.
Réseau pour les enfants
le train à crémaillère
On est au 1/450e!
26 présentations sont regroupées dans les deux salles des sports "Henri Depierre" aux Aubuis, mises à notre disposition par la commune; la troisième étant utilisée pour ranger les équipements sortis des salles de tir à l'arc et de tennis de table, cette dernière nécessitant la pose de la moquette  conservée précieusement depuis 2008, pour protéger le sol!
C'est ainsi qu'à 15h, nous sommes prêts à recevoir nos participants, y compris les boursiers, commerçants et artisans. Certains arrivent seulement le samedi matin dès 7h30 pour s'installer, et à 10h la fête commence.
En fin de matinée de ce samedi, l'exposition est inaugurée en présence d'un adjoint représentant le Maire, d'un autre adjoint et de Mme Meccoli. Monsieur le Maire, retenu par un mariage, nous rejoint plus tard et ne manque pas de faire une visite complète, appréciant toutes ces présentations si diverses.

Le succès est avec nous, le temps  aidant quelque peu : il fait gris et pluvieux. "La Nouvelle République" nous donne aussi un beau coup de main avec les articles parus. En effet, dimanche soir, nous aurons réalisé le meilleur résultat des quatre expositions : plus de mille visiteurs payants!
le réseau forestier américain
Les réseaux sont très divers, tant par les échelles que les dimensions des réseaux et la diversité des présentations. Cependant, je ne peux pas ici présenter une photo pour chaque réseau, ce serait trop long...
Le record du monde de 1955
Les échelles vont du 450e -oui!- avec un écartement des voies de 3mm (voir la pièce de 1€) à la machine au 5e. Le plus grand réseau atteint 17m de long, le plus petit couvre à peine un demi-mètre carré. Mais tous sont superbes, avec une décoration soignée, aux paysages les plus divers, du petit château aux grands espaces américains en passant par quelques animations.
Le domaine de la Boissonnière
Une pensée pour tous nos bénévoles, hommes et femmes, qui participent activement à l'installation, à la buvette ou à la restauration, sans oublier la caisse à l'entrée, enfin au démontage! Sans eux, nous ne pourrions réussir.
la gare d'ATV37
la gare de Bléré
Bref, les visiteurs se diront contents, agréablement surpris pour ceux qui découvrent cette activité modéliste. Un concours pour le prix du public est organisé cette année, amenant les visiteurs à faire un choix dans cette diversité d'échelles, de dimensions et de décoration... Près de la moitié des visiteurs vote et le gagnant, François Lécole, est l'heureux élu. Le prix "Angelo Meccoli", une machine diésel jaune nommée Nicolas, au nom de la société Meccoli,  lui est remis par Madame Meccoli.
réseau forestier
La fête est terminée; nos participants partent dans la soirée; le club démonte son matériel, et en deux voyages, ramène nos réseaux au club, sans oublier la moquette qu'il fallait rouler. A minuit, nous nous séparons.
le superbe dépôt de Laval
Y aura-t-il une cinquième édition ? Il nous faut en discuter, réfléchir, décider...
Prix du public à F. Lécole



Modelleisenbahn Wunderland, Hamburg

Le dimanche 6 avril nous prenons l'avion à Bâle-Mulhouse à destination de Hambourg! Arrivés là-bas après un vol d'une heure et quart, le S-Bahn S1 nous conduit à la gare centrale de Hamburg, près de laquelle nous trouvons notre hôtel. Nous profitons de la fin d'après-midi pour visiter un peu la ville en allant jusqu'au superbe Rathaus...
le Rathaus tout en briques
Hauptbahnhof Hamburg
Modelleisenbahn Wunderland
Lundi matin; après un copieux petit déjeuner nous empruntons le métro pour aller au but premier du voyage : le "Miniatur Wunderland". Un peu de marche dans cette ancienne zone portuaire avec des docks tout en briques, hauts de nombreux étages, nous amène à l'entrée du Wunderland. Nous montons au deuxième étage pour trouver l'accueil du lieu où il y a déjà foule. Comme nous ne sommes pas un groupe -même si être à deux est déjà un début!- nous sommes invités à patienter vingt minutes avant de pénétrer dans le Wunderland!.
le réseau suisse
La visite commence en montant au troisième étage. Nous voyons des vitrines contenant des dioramas très divers et très détaillés, avant-goût de ce qui nous attend: richesse et précision des décors, multitude déjà impressionnante de figurines. Puis nous découvrons déjà l'atelier d'entretien et réparation des véhicules de toute espèce: locomotives, autos, bateaux,... Je dois quand même préciser que tout est à l'échelle HO.
le château brûle







Nous entrons dans un premier univers: la Suisse et ses montagnes, si hautes qu'elles vont au plafond du quatrième étage!! C'est magnifique de décors, avec des trains à tous les niveaux. Déjà on a droit à la tombée de la nuit, qui revient périodiquement, et spectacle magnifique : des lumières partout, les maisons, les rues, les voitures, les trains,... c'est déjà un éblouissement. On n'a pas assez d'yeux pour tout voir.
L'escalier nous conduit au quatrième étage pour le réseau représentant la Bavière, on reste dans l'émerveillement.
Voilà l'aéroport qui retient longuement tous les visiteurs. En effet, l'animation est superbe, non seulement les avions, les voitures bus et camions roulent sur le tarmac, mais au fond la piste s'anime par l'atterrissage d'avions, puis le décollage d'appareils qui disparaissent derrière un rideau dans le bruit des réacteurs! Difficile de quitter ce lieu magique.
au feu, les pompiers!
centre de contrôle
le philharmonque s'ouvre, le chef et son orchestre bougent
l'Amérique...
canyon
cargo
Nous changeons de salle et gagnons le paysage suivant: l'Autriche. Bien sûr, si des rames parcourent les différents réseaux, selon le site, les trains sont d'abord ceux du pays présenté. Puis nous sommes dans la salle de l'Allemagne où roulent de nombreux trains, dont l'ICE. D'immenses gares sont installées. Par endroits, on peut voir, par des vitres placées spécialement, les garages cachés. Et partout une multitude d'animations, dont beaucoup mises en oeuvre par les visiteurs en appuyant sur un bouton.
La circulation des véhicules routiers est remarquable, avec clignotants, feux stop, respect des feux : étonnant!
Scandinavie
On passe à côté de la salle de contrôle, avec plusieurs techniciens aux claviers, devant deux ou trois dizaines d'écrans, dont ceux montrant les images de caméras embarquées.
Voilà l'Amérique et ses canyons, ses longs trains, ses machines en double traction, la navette spatiale qui décolle, la nuit tombe, alors les néons brillent partout, c'est l'Amérique du jeu...
Bien entendu, Hambourg est représentée, avec ses deux grandes gares, sa ville, son port. On reste admiratif devant cette magie où les trains ne sont qu'un élément de cette gigantesque présentation. Et puis, il y a les milliers de personnages, en fait plus de 200000, autant d'arbres, encore plus de lumières!

Hamburg : la brique et le moderne
Il manquait la navigation : la voilà, avec un cargo qui navigue dans un grand bassin terminé par un port. Enfin, on arrive en Scandinavie, pays de neige et de froid où roulent encore des trains. Il y a là un peu moins de monde, parce que les gens sont certainement un peu fatigués! Pourtant, à midi nous avons profité du self-service pour manger et nous détendre un peu. Et tout ça pour environ 1500m² de réseaux denses et autant de mètres de voies, une multitude de signaux et d'aiguillages. On note que les prochains réseaux représenteront l'Italie, puis la France.
 Nous quittons le lieu vers 16h, un peu fatigués mais ravis. Plus tard, je me dirai qu'après cette première visite de découverte, il faudrait revenir pour entrer dans le détail...
Neuf-Brisach: citadelle de Vauban
Après quelques jours à Hambourg, l'avion nous ramène au point de départ... Ce fut un beau voyage!

Pour agrandir les photos, cliquez dessus.
Ce ne sont que quelques photos sur les 250 ramenées...

Le train à crémaillère.

La montagne en exposition à Saint-Avertin
La maquette du projet









Lorsque je propose en 2012 de créer un module qui sort de l'ordinaire en utilisant une voie à crémaillère, toute l'équipe est d'accord, surtout que j'apporte une maquette comme base de réflexion.
Le ruban levé par Michel et Jacques R
Ce doit être un module s'intégrant à un réseau modulaire, donc comportant deux voies de passage pour se raccorder à l'ensemble. Il faut aussi qu'il puisse passer par la porte : si sa longueur est de 1,20m, sa largeur ne peut pas dépasser 0,90m. Il ne doit pas non plus descendre en dessous du rayon minimal de 19cm, avec une pente limitée à environ 15%. Un plan à l'échelle 1/2 est réalisé : il permet de connaître les rayons et de préparer les pièces.
Installation de la rampe
Chacun des "N'istes" trouve sa place : si Jacques D est à la création des bâtiments, Martial plutôt aux aspects techniques et d'automatisme, Michel A et Jacques R sont davantage avec moi à la construction du module; mais ça, c'est vraiment une image très simplificatrice.
le pont est en carton gravé.
Le plan de roulement est constitué d'une bande de contreplaqué de 5mm large de 4cm, sur laquelle une bande de liège de 2mm d'épaisseur est collée. Ce plan dont la pente est limitée est soutenu par des étais en polystyrène collé. La gare supérieure est placée à 60cm au-dessus du niveau 0.
Le voie est posée et collée sur ce plan.
Toute la voie est posée : essais de roulement.
La voie, comme la locomotive, est de marque Fleischmann, la seule à proposer ce type de matériel. 7 mètres de voie flexible avec crémaillère sont achetés en plusieurs enchères sur Ebay Allemagne. La machine vient d'une bourse à Stuttgart...
Le module est plâtré.
La pose de la voie demande de la rigueur, ne serait-ce que pour la continuité de la crémaillère, surtout avec la voie flexible et exige des réglages.  Les essais de circulation avec une autre machine à crémaillère permettent de finaliser cette bonne pose, car l'engrenage d'entraînement peut empêcher une bonne prise de courant par les rails par un défaut de niveau; ils nous montrent aussi la nécessité de rails propres plus difficiles à nettoyer avec la crémaillère au milieu! Le ballast est collé.
L'arrière reste ouvert : besoins techniques.
A ce stade, nous abordons le côté habillage, sachant que l'arrière restera accessible au moins pour la voie qui traverse la montagne. Nous utilisons de la toile de jute, découpée, agrafée, collée, pour donner un premier aspect à notre montagne aux flans bien raides! C'est un peu le défaut de cette construction sur petite surface, mais à terme, cela s'acceptera très bien. (j'ai malheureusement oublié de faire des photos pour cet épisode). Quelques morceaux de polystyrène glissés dessous viennent corriger la forme de la toile.
Mise en couleur faite
Maintenant il faut plâtrer, sans abuser pour ne pas trop alourdir cette masse importante. Il faut penser rochers, falaises, sens de la roche, plâtrer, gratter, enlever, rajouter... C'est tout un aspect esthétique en pensant à ce que l'on veut obtenir comme effet. Le résultat semble à la hauteur.
Autre stade important : la mise en couleur; elle se fait sans précipitation, avec des couleurs très liquides, à base de mélanges qui évoluent avec la mise en peinture (jaune, rouge, bleu, blanc, noir), et l'utilisation d'une éponge pour laver, tout en pensant que cela s'éclaircit en séchant.
Fabrication des poteaux de caténaires.
observatoire de Jacques D
Je soude la caténaire au support.







Je fabrique une cinquantaine de poteaux en tubes laiton (diamètre 2mm) que nous plantons à des distances variables du fait des courbes : le fil conducteur ne doit pas s'écarter de plus de 2mm de l'axe de la voie. Puis je soude la caténaire constituée d'une corde de clavecin de diamètre 0,27mm qu'on peut acheter au mètre chez un marchand d'instruments de musique.Nous prenons plaisir à faire des essais de circulation de la locomotive pantographe levé : ça marche! mais prudemment, en exposition nous le laisserons baissé, d'autant que la caténaire est factice.
La gare de départ en bas
Essai avec pantographe levé.



Le train arrive en haut.


Il reste à engazonner le module, planter les nombreux sapins réalisés par Jacques D, quelques arbres que Roland nous a préparé, apporter des personnages pour apporter un peu de vie.
Cependant, si le module est prêt pour l'exposition d'avril, nous savons qu'il y a encore du travail à faire dessus pour compléter le décor...
On arbore...





Et il faudra bien donner un nom à cette montagne surmontée de l'observatoire construit par Jacques D.